Comment devient-on une femme quand on ne sait pas qui est sa mère ?
Nous sommes en 1975, sous l’ubuesque dictature d’Idi Amin Dada. La jeune Kirabo a été élevée par ses grands-parents en Ouganda, personne ne veut lui dire qui est sa mère. Têtue et volontaire, elle décide de chercher la vérité et d’interroger Nsuuta la sorcière.
Avec un style à la fois épique et profondément intime, drôle et émouvant, Jennifer Nansubuga Makumbi restitue le surréalisme de la vie quotidienne dans une période imprévisible et absurde. Elle explore avec brio les mythes sur la maternité et comment la sagesse féminine du passé irrigue le présent et le futur. À travers la légende de la Première Femme, elle nous montre comment les sociétés se fondent dans la fabrication des mythes mais aussi dans leur transformation.
Entre folklore et féminisme moderne, cette histoire ouvre de nouveaux mondes au lecteur.
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« Après ce roman, je peux dire : « je suis partie en Ouganda » alors que je n’y ai jamais mis les pieds. Ce roman a provoqué en moi l’émotion d’une grande sœur pour Kirabo, jeune fille en manque profond de sa mère et à laquelle l’amour de ses grands parents ne suffit pas. Le poids des secrets se fait lourd dans les villages où les clans se gèrent par l’honneur et la droiture, à l’inverse de Kampala, la capitale, où la vie commence à être plus libre. Kirabo oscille entre un clan qui la regarde grandir, un père qui veut l’emmener à la ville et une indépendance qu’elle a du mal à définir parmi toutes les femmes autour d’elle. La première femme est un roman de femmes avant tout : comment se fait-on femme quand notre pays, notre clan et notre famille nous intime ce que nous devons être ? Nous voyons Kirabo grandir, avec beaucoup de tendresse, de rage parfois, de mélancolie pour ces femmes qui luttent pour leurs amitiés et pour les hommes qu’elles aiment. »Ophélie Drezet
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"Dans ce formidable roman qui anime le cœur et l'esprit, Jennifer Nansubuga Makumbi pose un regard juste et tendre sur toute une galerie de personnages féminins, trois générations de femmes qui se heurtent aux traditions patriarcales. Et l'autrice insuffle à Kirabo, son héroïne principale, une telle énergie qu'il est impossible de lui résister. "Christophe Gilquin
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"Ambitieux et pénétrant, remarquablement mené, le nouveau Jennifer Nansubuga Makumbi confirme tout le bien qu’on pensait de la romancière, Prix Transfuge du premier roman en 2019."Damien AubelTransfuge
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Lire la chronique iciSite La Cause littéraire
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"Cinq ans après la révélation de Kintu (Métailié, 2019), fresque historique qui balaie deux siècles et demi de l’histoire de l’Ouganda, Jennifer Nansubuga Makumbi fascine avec ce roman d’apprentissage."Gladys MarivatLe Monde des livres
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"La Première Femme est un roman foisonnant et débordant de vie, drôle et tragique, dont l’héroïne est inoubliable. On saluera la très belle traduction de Céline Schwaller."Gaël Mahé de la librairie Le Grenier à DinanLe 1 hebdo
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"Un roman aussi passionnant qu’émouvant." Lire la chronique iciSite Encres vagabondes
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"Sous la dictature d’Idi Amin Dada, une petite sorcière s’affranchit des injonctions. Un ouvrage jubilatoire de Jennifer Nansubuga Makumbi."Isabelle RüfLe Temps (Suisse)
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"Ce roman d’émancipation est aussi une manière d’épopée intime, portée par une plume poétique et incisive, d’une envoûtante sensorialité."Minh Tran HuyMadame Figaro
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"Il émane de ce roman, qui mêle habilement réalisme et folklore ougandais, une incroyable force de vie et d’amour."Laura PicroPage des libraires - Librairie L'Arbre à lettres