Publication : 01/03/2024
Pages : 544
Grand Format
ISBN : 979-10-226-1349-1
Couverture HD

La Première Femme

Jennifer Nansubuga MAKUMBI

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23 €
Titre original : The First Woman
Langue originale : Anglais (Ouganda)
Traduit par : Céline Schwaller

Comment devient-on une femme quand on ne sait pas qui est sa mère ?

Nous sommes en 1975, sous l’ubuesque dictature d’Idi Amin Dada. La jeune Kirabo a été élevée par ses grands-parents en Ouganda, personne ne veut lui dire qui est sa mère. Têtue et volontaire, elle décide de chercher la vérité et d’interroger Nsuuta la sorcière.

Avec un style à la fois épique et profondément intime, drôle et émouvant, Jennifer Nansubuga Makumbi restitue le surréalisme de la vie quotidienne dans une période imprévisible et absurde. Elle explore avec brio les mythes sur la maternité et comment la sagesse féminine du passé irrigue le présent et le futur. À travers la légende de la Première Femme, elle nous montre comment les sociétés se fondent dans la fabrication des mythes mais aussi dans leur transformation.

Entre folklore et féminisme moderne, cette histoire ouvre de nouveaux mondes au lecteur.

  • « Après ce roman, je peux dire : « je suis partie en Ouganda » alors que je n’y ai jamais mis les pieds. Ce roman a provoqué en moi l’émotion d’une grande sœur pour Kirabo, jeune fille en manque profond de sa mère et à laquelle l’amour de ses grands parents ne suffit pas. Le poids des secrets se fait lourd dans les villages où les clans se gèrent par l’honneur et la droiture, à l’inverse de Kampala, la capitale, où la vie commence à être plus libre. Kirabo oscille entre un clan qui la regarde grandir, un père qui veut l’emmener à la ville et une indépendance qu’elle a du mal à définir parmi toutes les femmes autour d’elle. La première femme est un roman de femmes avant tout : comment se fait-on femme quand notre pays, notre clan et notre famille nous intime ce que nous devons être ? Nous voyons Kirabo grandir, avec beaucoup de tendresse, de rage parfois, de mélancolie pour ces femmes qui luttent pour leurs amitiés et pour les hommes qu’elles aiment. »
    Ophélie Drezet
  • "Dans ce formidable roman qui anime le cœur et l'esprit, Jennifer Nansubuga Makumbi pose un regard juste et tendre sur toute une galerie de personnages féminins, trois générations de femmes qui se heurtent aux traditions patriarcales. Et l'autrice insuffle à Kirabo, son héroïne principale, une telle énergie qu'il est impossible de lui résister. "
    Christophe Gilquin
  • "Ambitieux et pénétrant, remarquablement mené, le nouveau Jennifer Nansubuga Makumbi confirme tout le bien qu’on pensait de la romancière, Prix Transfuge du premier roman en 2019."
    Damien Aubel
    Transfuge
  • Lire la chronique ici
    Site La Cause littéraire
  • "Cinq ans après la révélation de Kintu (Métailié, 2019), fresque historique qui balaie deux siècles et demi de l’histoire de l’Ouganda, Jennifer Nansubuga Makumbi fascine avec ce roman d’apprentissage."
    Gladys Marivat
    Le Monde des livres
  • "La Première Femme est un roman foisonnant et débordant de vie, drôle et tragique, dont l’héroïne est inoubliable. On saluera la très belle traduction de Céline Schwaller."
    Gaël Mahé de la librairie Le Grenier à Dinan
    Le 1 hebdo
  • "Un roman aussi passionnant qu’émouvant." Lire la chronique ici
    Site Encres vagabondes
  • "Sous la dictature d’Idi Amin Dada, une petite sorcière s’affranchit des injonctions. Un ouvrage jubilatoire de Jennifer Nansubuga Makumbi."
    Isabelle Rüf
    Le Temps (Suisse)
  • "Ce roman d’émancipation est aussi une manière d’épopée intime, portée par une plume poétique et incisive, d’une envoûtante sensorialité."
    Minh Tran Huy
    Madame Figaro
  • "Il émane de ce roman, qui mêle habilement réalisme et folklore ougandais, une incroyable force de vie et d’amour."
    Laura Picro
    Page des libraires - Librairie L'Arbre à lettres

Jennifer Nansubuga MAKUMBI est née à Kampala. Elle a étudié et enseigné la littérature anglaise en Ouganda, avant de poursuivre ses études en Grande-Bretagne, à Manchester, où elle vit aujourd'hui. Son premier roman, Kintu, lauréat du Kwani Manuscript Project en 2013, sélectionné pour le prix Etisalat en 2014, a reçu un accueil critique et public extraordinaire, aussi bien en Afrique qu'aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, qui lui a valu d'être comparée à Chinua Achebe et considérée comme un "classique" instantané. Elle a remporté le Commonwealth Short Story Prize en 2014 et le prix Windham Campbell en 2018.

Bibliographie