Publication : 14/01/2022
Pages : 128
Grand Format
ISBN : 979-10-226-1171-8
Couverture HD
Numerique
EAN : 9791022611824

Ce n'est pas un fleuve

Selva ALMADA

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Titre original : No es un río
Langue originale : Espagnol (Argentine)
Traduit par : Laura Alcoba

Le soleil, l’effort tapent sur les corps fatigués de trois hommes sur un bateau. Ils tournent le moulinet, tirent sur le fil, se battent pendant des heures contre un animal plus fort, plus grand qu’eux, une raie géante qui vit dans le fleuve. Étourdis par le vin, par la chaleur, par la puissance de la nature tropicale, un, deux, trois coups de feu partent.
Dans l’île où ils campent, les habitants viennent les observer avec méfiance, des jeunes femmes curieuses s’approchent. Ils sont entourés par la broussaille, par les odeurs de fleurs et d’herbes, les craquements de bois qui soulèvent des nuées de moustiques près du fleuve où le père d’un des trois hommes s’est noyé. Ils se savent étrangers mais ils restent.
À chaque page, le paysage, les éléments façonnent le comportement et la psychologie des personnages qui confondent le rêve et la réalité, le présent et les souvenirs dans la torpeur fluviale.
Dans cet hymne à la nature, Selva Almada démystifie l’amitié masculine, sa violence, sa loyauté. Avec un style ensorcelant, l’auteur vous emporte loin avec un langage brut et poétique où les mots et les silences font partie de l’eau. Ce roman est une caresse de mains rêches qui reste collé à votre peau, à votre mémoire.

Questions à Selva Almada à propos de son roman

 

  • Un bijou, on le commence et on peut plus arrêter avant de le finir !
    Marija Meiresse
  • Envoûtant, mystérieux ! Un roman court qui parle de la vie, la mort, l’amitié, le temps qui passe, l’absence… le tout bercé par le clapotis de l’eau et la chaleur tropicale.
  • "Dans ce merveilleux conte impressionniste traduit par Laura Alcoba, où l’homme est chahuté comme une brindille, le lecteur oscille sur une fragile ligne de crête entre inquiétant sentiment de danger et curieuse sensation d’apaisement. Éblouissant."
    Sarah Gastel
  • "Selva Almada montre avec ce nouveau roman qu’elle est définitivement une grande autrice argentine […] Envoûtant, ce texte court est à ne pas laisser passer si vous voulez vous évader sur d’autres territoires !" Lire l'avis ici
    Ophélie
  • "C’est lui. Celui que je ne voulais pas montrer ce matin par peur de voir ma pile disparaître trop vite ! Mais IL EST TROP BEAU pour pas le partager !"
    Cécile Coulette
  • "Il faut se laisser porter et couler par le nouveau roman de Selva Almada comme un corps flottant dans le courant d'un fleuve trouble. Se laisser aller sans résistance entre le présent, le passé, le rêve et la réalité. Dans un style aux images puissantes d'un environnement végétal luxuriant, et d'une écriture magnifiquement poétique mais souvent sèche et brutale, l'autrice argentine à la plume magique nous conte une histoire d'hommes, d'amitié, de violence et de trahison à la fois palpitante et incandescente. On est conquis et admiratifs. "
    Cécile
  • "Il y a quelque chose d'hypnotique dans la prose de Selva Almada. Une sobriété qui fait rythme, une sinuosité, une sensualité qui lui confèrent sa texture, et tout cela crée une atmosphère qui à la fois vous enveloppe et vous pousse plus avant dans la lecture."
    Christophe Gilquin
  • « Avec un style d’une grande pureté et d’une grande sobriété, Selva Almada nous raconte bien plus qu’une histoire. Elle nous parle de la vie et de la mort, de la violence des passions humaines et de la dureté majestueuse de la nature. Magique. Envoûtant. Un tour de force. »
    Alain Marciano
    Benzine Mag
  • « La langue superbe de Selva Almada, au rythme sec et resserré, vraisemblablement nourrie par la poésie et le théâtre, est un voyage au cœur de l’énigme de la nature et des êtres humains que l’on voudrait ne jamais voir finir. »
    Camille Cloarec
    Le Matricule des anges
  • « Une ode ensorcelante à la puissance onirique de la nature. »
    Isabelle Potel
    Madame Figaro
  • « Almada déconstruit un genre littéraire traditionnellement masculin: le nature writing. Pas de lyrisme ici pour s’extasier sur la beauté des lieux, mais une phrase sobre qui met au jour les non-dits, la brutalité, les douleurs enfouies. Après Les jeunes mortes, sur des féminicides, l’autrice poursuit son travail sur la violence et les silences qui hantent son pays, l'Argentine. »
    Sylvie Tanette
    RTS ( Suisse )
  • « Puzzle ou suite d’instantanés qui s’ajoutent ou semblent se contredire, le récit avance, parfois revient en arrière ou prend des allures surnaturelles, créant une atmosphère réaliste et mystérieuse, envoûtante. Ce n’est pas un fleuve est une pierre de plus qui s’ajoute à l’œuvre désormais solide de Selva Almada. C’est confirmé, elle est une des voix les plus originales et les plus fortes des lettres hispaniques. » Lire l'intégralité de l'article ICI
    Christian Roinat
    Blog America Nostra
  • « Le coin lecture » Écouter la chronique ICI
    Julien Leclerc
    RCF Loiret
  • "L’Argentine regorge de talents littéraires et de paysages uniques." Lire l'article ici
    Michel Litout
    Site L'indépendant
  • "Bercée par les grands auteurs sud-américains, élevée dans cette nature tropicale et luxuriante, Selva Almada installe ses histoires dans une ambiance bien particulière où présent, souvenirs et fantômes se mêlent. Ses personnages sont pétris de cette force brute, nécessaire à la survie dans cette nature puissante et belle." Lire la chronique ici
    Blog Sur la route de Jostein
  • "Les livres de Selva Almada sont tenus par une rage sourde et obsédante. Impossible de les lâcher, alors même que l’histoire s’engouffre dans le goulot de la violence. Les gorges s’assèchent rapidement, il y fait toujours chaud, l’air est chargé de poussière, ou alors il est poisseux et colle sur la peau comme un vêtement trop serré."
    Salomé Kiner
    Le Temps (Suisse)
  • "Dès les premières pages de ce court roman, où les marqueurs du discours (« dit Enero », « dit Negro ») participent pleinement à la composition stylistique, l’ambiance pèse aussi lourd que le climat, entre fleuve opaque, forêt dense et locaux peu amènes."
    François Perrin
    Le Vif / L'Express (Belgique)
  • "Magnifié par une langue épurée mais poétique où les mots et les silences dessinent un espace mental, ce roman envoûtant est avant tout un superbe hymne à la nature, à la fois brutale et majestueuse, où le présent et le passé se confondent dans la torpeur d'une atmosphère onirique." Lire l'article ici
    Patrick Beaumont
    La Gazette Nord-Pas-De-Calais
  • "Dans ce merveilleux conte impressionniste traduit par Laura Alcoba, où l’homme est chahuté comme une brindille, le lecteur oscille sur une fragile ligne de crête entre inquiétant sentiment de danger et curieuse sensation d’apaisement."
    Sarah Gastel
    PAGE des libraires (Librairie Terre des Livres)
  • "Sous la plume sèche de Selva Almada, inutile d’opposer quelque résistance. Une écriture à l’image de ce monde rustre, d’hommes. Et quand les femmes font leur entrée, la violence continue de sourdre."
    Marie-Anne Georges
    La Libre Belgique
  • "Les personnages sont à la fois ce qu’ils vivent, ce qu’ils disent, ancrés dans des errances où leurs existences sont hantées par des flashbacks. L’irrationnel de la vie la transforme en mythe dans le creuset en épure du roman."
    Maryvonne Colombani
    Zibeline
  • "Selva Almada explore la psyché des gens de peu, dont le monde intérieur complexe articule les ressorts de la masculinité, voire du machisme. Le roman beau et tragique d’une vengeance aveugle."
    François Montpezat
    Dernières nouvelles d'Alsace
Selva ALMADA est née en 1973 à Villa Elisa (Entre Ríos, Argentine) et a suivi des études de littérature à Paraná, avant de s’installer à Buenos Aires, où elle anime des ateliers d’écriture. Elle est l’une des écrivains les plus reconnus en Amérique latine ces dernières années. Ses livres ont reçu un excellent accueil critique en France et à l’international. Elle est également l’auteure de Après l’orage, Les Jeunes Mortes et Sous la grande roue.

Bibliographie