“Au-delà de l’équateur, tout est permis. (Proverbe portugais du XVe siècle)
Pas tout. (Luiz Galvez, détrôné)”
Attiré au Brésil par une fortune facile, Galvez l’Espagnol débarque là où pousse le meilleur caoutchouc de l’Amazonie, qui se transforme en comptes en Suisse, en saisons à l’Opéra de Manaus ou en bordels tumultueux. Dans une atmosphère apathique et impudique, Galvez s’adonne aux conspirations d’alcôve et conjure les mauvais sorts.
Pour lui, embuscades, flèches, déluges ou malaria sont inoffensifs. Seule l’astuce de Sir Wickam le surpasse : pour le compte de la reine Victoria, 70 000 graines d’hévéa passent en contrebande vers la Malaisie. Adieu le monopole brésilien du caoutchouc, adieu la prospérité, adieu les grandes cantatrices !
Reste l’Acre où, sur un air d’opérette, Galvez, conquistador burlesque, se laisse séduire par les pompes monarchiques. Un livre drôle, irrévérencieux, et pourtant un des portraits les plus humains et véridiques de la grande épopée de l’Amazonie.
« Vertigineux, hallucinant feuilleton… Un fou rire désabusé, hurlant de vérité… » Jorge Amado
« Une férocité endiablée. » Télérama
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"Sous ses faux airs populaires, c’est un roman dense et érudit qui tient son lecteur en haleine. Un roman que l’on peut qualifier sans hésiter de picaresque, irrévérencieux et loufoque, mais fidèle d’une certaine façon à la réalité des lieux et de l’époque prise dans une forme de folie." Lire l'article ici
La Cause littéraire -
« Un livre irrésistible de drôlerie et pourtant un des tableaux les plus véridiques de la grande épopée de l'Amazonie. »Jorge Amado