Désir d’extrême, dépassement de soi, culte du corps : la course à pied est un sport populaire et démocratique qui ne cesse d’attirer de nouveaux adeptes. Les marathons en tout genre explosent, de l’épreuve de l’extrême à la célébration collective, avec musique et flonflons, le marché de la chaussure connaît une croissance exponentielle… le running est partout !
Dans ce livre visionnaire, doté d’une nouvelle introduction, Martine Segalen, coureuse et ethnologue, décrit ce nouveau rituel à travers l’analyse d’un certain nombre de courses “historiques” (marathon de New York, de Paris) en parallèle avec la course à pied dans des sociétés traditionnelles comme les Tarahumaras ou les Bororos.
Combinant approche sensible et démarche ethnographique, Martine Segalen montre que courir est une forme de liberté qui sert à reconquérir à la fois son corps, la ville et la communauté. Être coureur, c’est être moderne !
« Martine Segalen raconte comment la course fut de tout temps un rituel mettant en scène le groupe social et affirme qu’il en est de même aujourd’hui : « La course met en scène l’illusion démocratique, tous égaux en dossard et en short. Elle donne le pouvoir redoutable de réinvestir les lieux urbains et de retrouver des formes d’excès dont le quotidien nous prive ». – Le Point
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Jean LebrunFrance Inter - "La Marche de l'histoire" -
"Vingt ans après, comment ne pas être bluffé par le caractère visionnaire d'un livre qui, en conclusion, parlait de « phénomène de la modernité»?" Lire l'article ici
En jeu -
"Si, aux États-Unis, K. C. Switzer (nom de la jeune marathonienne du « Boston 1967 ») est un symbole de libération dans le domaine de la course, en France, selon Martine Segalen, c’est le fameux magazine Spiridon qui a joué ce rôle en permettant d’attirer hors du stade des milliers puis des millions d’adeptes ou en accompagnant les tendances émancipatrices du mouvement." Lire l'article ici
Claude GrimalEn attendant Nadeau -
"Au-delà de la différence dans la vitesse de l'exercice, qui reste le marqueur premier, et en dépit d'une évidente proximité dans l'usage que l'on fait de son corps, course et marche sont pratiquées par des publics différents ; elles sont porteuses de valeurs différentes, qu'il s'agisse du rapport au temps, à l'espace, à soi-même et aux autres. En ce sens, il semble bien qu'il existe un esprit de la course et un esprit de la marche." Lire l'article ici
Article de Martine Segalen dans le dossier d'été sur la marche et la courseLe Monde -
"Ce livre intéressant et original s'inscrit dans l'horizon de notre modernité faite de mouvement incessant." Lire l'article ici
Alain RubensLire -
"Instructif et intéressant." Lire l'article ici
Blog En lisant, en voyageant -
Martine Segalen était li'nvitée de Frédéric Taddeï dans "Social Club" sur Europe 1, aux côtés de la claveciniste Caroline Huynh Van Xuan, et du directeur du festival « Rio Loco » à Toulouse, Hervé Bordier.
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Frédéric TaddeïEurope 1 "Social Club" -
"Attachée à décrire la course à pied depuis ses origines, Martine Segalen présente avec intérêt quelques sociétés primitives pour lesquelles courir revêt une fonction initiatique, ritualisée." Lire l'article ici
Cécile PellerinActuaLitté -
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Mathieu VidardFrance Inter - "La tête au carré" -
« Martine Segalen raconte comment la course fut de tout temps un rituel mettant en scène le groupe social et affirme qu'il en est de même aujourd'hui : «La course met en scène l'illusion démocratique, tous égaux en dossard et en short. Elle donne le pouvoir redoutable de réinvestir les lieux urbains et de retrouver des formes d'excès dont le quotidien nous prive». »LE POINT