Dans les années 50, à la frontière entre l'Espagne franquiste et la France, à la gare de Port-Bou une petite fille regarde son père cheminot, raconte sa vie quotidienne rythmée par la contrebande, et qui mourra d'être arrêté pour un kilo de café passé en fraude.
"Le livre de Maria Mercé Roca est d'une sobriété absolue. Elle ressuscite d'une écriture fluide, presque impalpable, la passion réciproque d'une fille et de son père dans un village frontière où s'arrêtent les trains et la liberté. "
Michèle Gazier, Télérama
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"Franco est encore au pouvoir en Espagne et la frontière avec la France marque bien deux civilisations très différentes. Et, bien sûr, il y a des trafics de toutes sortes. Sinon, comment vivre quand on est pauvre ? Une petite fille regarde son père, admire sa générosité, sa force, sa dignité. L'homme de sa vie. Une vie qui va basculer pour un kilo de café dissimulé sous une chemise. Oh! pas grand-chose. Mais une humiliation dans le corps et dans l'âme. De quoi détruire deux vies. Celle du père. Celle de la petite fille qui voit le monde s'écrouler. Critique : Ce n'est pas grand-chose et c'est beaucoup. Une jeune femme, seule en scène, qui raconte dans l'extrême pudeur une histoire bouleversante de simplicité. Il faut beaucoup de force intérieure pour tenir ainsi, en émotion, son auditoire. Marie Matin est une comédienne différente. Entendez qu'on la sent intimement concernée. Dans la ravissante petite cave des Déchargeurs, vous pourrez vivre chacun de ses silences, chaque frémissement de son être. Un moment fort."FIGAROSCOPE
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« Le livre de M. M. Roca est d'une sobriété absolue. Elle ressuscite d'une écriture fluide, presque impalpable, la passion réciproque d'une fille et de son père dans un village frontière où s'arrêtent les trains et la liberté. »Michèle GazierTELERAMA