« Je suis venue en Allemagne pour dormir d’une traite », dit la narratrice de cet admirable premier roman. Pour des raisons qu’on ignore, elle s’est extirpée de sa vie (de sa maison, de son travail, de son ex, de son chien) à Buenos Aires pour atterrir à Heidelberg, où elle a vécu les premières années de sa vie lorsque ses parents fuyaient la dictature. Avec peu d’argent en poche, aucun plan et la certitude qu’elle ne veut ni étudier ni travailler, elle réussit à trouver une chambre dans une résidence universitaire. Entourée d’étudiants de différentes nationalités, tous plus jeunes qu’elle, elle essaie de trouver sa place.
Dans ce roman de « non-apprentissage », l’héroïne agit à peine mais il lui arrive des choses extraordinaires. Les gens qui l’entourent la conduisent vers des situations improbables qui ne peuvent arriver que quand on est à l’étranger.
Carla Maliandi s’adresse à tous ceux qui ont voulu un jour partir loin, ont déjà songé à un nouveau départ.
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"Le texte est un peu mélancolique, avec des épisodes comiques, l’écriture et l’histoire sont simples, efficaces, addictives, le roman se lit très vite, en quelques heures, mais c’est suffisant pour s’attacher aux personnages et regretter qu’il n’y ait pas quelques chapitres en plus." Lire la chronique iciBlog Voyages au fil des pages
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"C’est un roman qui a le charme particulier de la fugacité de ces instants légers, doux et heureux, aux effluves d’un bonheur qui a été, de celui qui pourrait être, en tout cas il est de ceux qui ne s’oublieront pas." Lire la chronique iciBlog Temps de lecture
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"La retranscription sensible du sentiment d’altérité que procure la condition d’étranger dans un pays, ce regard exotique, étonné, décalé — différent — qui n’échoit qu’à celui qui ne vient pas d’“ici”."François KasbiValeurs Actuelles
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"Carla Maliandi signe un premier roman intimiste qui inspirera ceux qui rêvent de prendre le large."Les Affiches de la Haute-Saône
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"Un premier roman d’une maîtrise remarquable."Isabelle LortholaryLa Revue des deux mondes
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"En sondant l’humeur d’une jeune femme partie loin des siens, la dramaturge vénézuélienne signe un joli premier roman sur le déracinement et l’entrée dans l’âge adulte."Héloïse RoccaVersion Femina
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"Avec ce premier roman nerveux, instable, volontiers engourdi par le manque de raison d’être de toute une génération, l’Argentine Caria Maliandi (née au Venezuela en 1976), qui vit à Buenos Aires, nous plonge dans un état d’active réceptivité face à un exil involontaire sans but précis."Marie-José SirachL'Humanité
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"C'est un récit plein de délicatesse en forme de déambulation, un premier roman très abouti aux allures d'introspection d'une grande sensibilité." Lire l'article iciBlandine Hutin-MercierSite La Montagne
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"Dans une atmosphère troublante, mêlée de réalisme et d'ésotérisme, Maliandi décrit avec talent ces entre-deux de l’existence, où l'on avance pas à pas, sans point de chute assuré."Ariane SingerLe Monde des Livres
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"Ce roman rafraîchissant et poétique témoigne avec finesse de la perte de repères de la jeunesse."Sandrine PoissonnierParis Normandie
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"Un étonnant roman sur le cosmopolitisme et le déracinement."Marie-Anne GeorgesLa Libre Belgique