Dans ce court récit, Piedad Bonnett raconte à la première personne le suicide de son fils Daniel, vingt-huit ans, qui s’est jeté du toit de son immeuble à New York. Huit ans plus tôt, on l’avait diagnostiqué schizophrène. Dans un milieu bourgeois, corseté par des conventions en tout genre, il n’est pas de bon ton de parler crûment de la mort et de la folie ; c’est pourtant ce que fait l’auteur, dans une langue sobre et sans effets de manche, avec une sincérité bouleversante. Elle raconte l’incrédulité à l’annonce du suicide, le besoin désespéré de trouver des traces d’une vie personnelle, un journal, des écrits, les étapes de la mort occidentale, mais aussi et surtout le combat inégal d’un jeune homme (et de ses parents) contre la folie qui le cerne.
Une plongée dans la douleur qui ne verse jamais dans l’apitoiement ou l’impudeur : l’écrivain n’a que les mots pour dire l’absence, pour contrer l’absence, pour continuer à vivre.
« Un livre incandescent, courageux jusqu’à la violence, extraordinaire. Piedad Bonnett écrit depuis l’abîme et éclaire l’obscurité avec un texte pénétrant et indispensable. » Rosa Montero
« La vie, la mort et la littérature se mêlent comme sur une scène de théâtre dans ce témoignage extraordinaire où convergent la vérité la plus intime et le talent créatif. » Mario Vargas Llosa
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"Avec ce texte, Piedad Bonnett se fait violence et panse ses blessures. Ce qui n'a pas de nom est un récit qui prouve à lui seul combien la littérature est nécessaire."
Marie-Laure Turoche -
"Comment peut-on se reconstruire après la mort d'un être cher et d'autant plus quand il s'agit d'une mort violente comme le suicide? Un roman où l'auteur se met à nu et nous livre ses émotions que nous partageons avec douleur. Un livre bouleversant de sensibilité. Une ode à l'amour inconditionnelle d'une mère pour son fils".
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"L’irréparable a eu lieu. Pourtant, pour ceux qui restent, la vie continue." Lire l'article ici
Christian GaldónSite En Attendant Nadeau -
"Ce qui n’a pas de nom est autant le portrait d’une mère face à irréparable et d’un écrivain face à ce qui le dépasse que celui de l’enfant perdu. Il est d’une violence clinique, d’une beauté elle aussi sans nom." Lire l'article ici
Christine MarcandierDiacritik -
"Cette souplesse, ce mouvement que la littérature opère, c’est le mouvement de la vie. C’est la vocation de l’écrivain, c’est le travail des vivants. Parfois cela donne de très grands livres." Lire l'article ici
Blog Le Lorgnon mélancolique -
"Un roman qui arrache la lumière aux ténèbres." Lire l'article ici
Elena PazQué tal París -
"Connaissance de la douleur, connaissance par la douleur, ce court récit est aussi lumineux que bouleversant. Il touche au cœur sans jamais cesser de donner à réfléchir." Ecouter l'interview ici
Interview d'Alain FinkielkrautFrance Culture "Répliques" -
L'interview d'Anne-Marie Métailié est visible ici
Olivier BarrotFrance 3 "Un livre un jour" -
"Une très belle lecture pansement pour les gens touchés par ces deuils." Lire l'article ici
Blog Bibliza -
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Elisabeth MisoFlorilettres -
"On ne peut que remercier Piedad Bonnett de confier sans fard ces semaines et ces mois de sentiments désordonnés, fluctuants." Lire la chronique ici
Christian RoinatEspaces latinos -
"Pourquoi ce livre nous parle-t-il si fort, à nous qui peut-être avons la chance de n'avoir pas perdu un fils dans la fleur de l'âge?" Lire l'article ici
Elise LépineTransfuge -
"A défaut d'avoir pu sauver son enfant de ses démons, Piedad Bonnett lui offre, d'un trait de poésie salvatrice, la possibilité d'une renaissance." Lire l'article ici
Ariane SingerLe Monde des livres -
"Qui a le plus besoin de se protéger de l’inéluctable ? Le malade, les proches ? Bouleversante question." Lire l'article ici
Claudine GaleaRemue.net -
"Un récit, si fort et si beau, qui « donne un sens à ta vie, à ta mort, et à mon chagrin. »" Lire l’article ici
Christine SallesPsychologies magazine -
"Une langue sobre, où chaque mot est pesé." Lire l'article ici
Blog The Flying Electra -
"Un texte sobre et poignant." Lire l'article ici
Véronique RossignolLivres Hebdo -
"Ainsi se tisse progressivement une toile mondiale et intemporelle du deuil, une fraternité de lettres et de cœur qui montre que même si les mots ne changent rien, ils peuvent tout. Certains livres sont nécessaires, celui-ci assurément." Lire l'article ici
Stéphanie ButtardLe Quotidien de la Réunion