Les années 70 et l’après-Franco vus par des orphelins – canailles, ironiques, roublards – élevés dans un foyer tenu par des bonnes sœurs strictes et cachottières.
Un roman féroce sur l’amitié et le temps qui passe.
Gouvernée par la main ferme des bonnes sœurs, l’enfance de Pedrito n’a pas été facile et l’adulte qu’il est devenu n’arrive pas à s’en défaire. Pourtant, c’est à ce moment-là qu’il rencontre ses meilleurs amis, Escurín, avec ses yeux de garçon de café portugais, et Pardeza, démocrate en devenir qui penche autant à gauche qu’à droite, ainsi que Mercedes, l’amour de sa vie, hautaine, légèrement exhibitionniste et à peine au courant de l’existence de Pedrito.
Tandis que l’Espagne de l’après-Franco découvre une vague érotique, la vie de Pedro est bouleversée lorsque ses grands-parents apparaissent pour lui offrir un « Grand Avenir » au beau milieu de la petite-bourgeoisie madrilène, là où pullulent les « gens charmants ». Loin de ses amis, « les invisibles », mais toujours accompagné de la Vierge Marie – qui lui apparaît régulièrement pour le conseiller, quoique parfois un peu dévêtue et toujours pressée – et d’un nouveau copain, le grand Carlón – un jeune Sherlock Holmes en surpoids –, Pedrito décide de devenir affreusement riche, malgré les risques que cela comporte.
Avec un humour féroce et un sens de la repartie inégalable, Rafael Reig dresse ici le portrait d’une génération désenchantée qui pense qu’elle en a peut-être fini avec le passé, mais le passé n’en a pas fini avec elle.
-
"On ne peut s'empêcher de penser au Fellini de Huit et demi, tant la tendresse, la nostalgie et un formidable appétit pour le monde irriguent ce livre extrêmement attachant, dans lequel vous croiserez la plus improbable et sympathique Sainte Vierge de la littérature !"
-
"Rafael Reig pose dans son dernier roman un regard à la fois mélancolique et lucide sur cette génération qui a oublié son histoire."Marie-José SirachL'Humanité
-
"Un livre très agréable à lire et que l’on ne peut que conseiller." Lire la chronique iciSite Le Suricate
-
"Rafael Reig surprend et interroge dans son style sautillant et montre comment les rêves, les morts et les apparitions de l’enfance subsistent dans ce que nous prétendons être." Lire la chronique iciSite La viduité
-
"Des chrysanthèmes jaunes est un joyeux fourre-tout où l’on croise la vierge Marie, John Lennon, Sherlock Holmes, le clergé, la Guardia civil, les franquistes, les antifranquistes, les communistes, le gin, Madrid, la came, la masturbation, le fric, l’amour et le désespoir dans un ordre, disons, aléatoire. Ce roman brinquebalant ressemble comme deux gouttes d’eau trouble à l’Espagne des années 80, ce qui est largement suffisant pour se laisser embrigader dans ce barnum chaotique."L'Alsace
-
"Des chrysanthèmes jaunes brosse à travers l’apprentissage de son héros un tableau décapant de l’Espagne postfranquiste." "Rafael Reig n’épargne personne dans ce roman burlesque, cruel, insolent, baroque."Christian AuthierLe Figaro Magazine
-
"En lorgnant avec malice du côté de la paralittérature, Des chrysanthèmes jaunes échappe à la fresque historique dans laquelle il semblait d’abord s’inscrire ainsi qu’à tout moralisme. Le récit de Rafael Reig arbore un air sérieux, mais c’est pour mieux s’en éloigner."Anaïs HéluinPolitis
-
"Rafael Reig réussit à nous faire partager tout ça dans un style lumineux, d’une grande poésie, avec délicatesse et beaucoup d’humour – l’apparition de la vierge est absolument incontournable ! Un roman qu’on ne peut pas ne pas aimer et ne pas avoir envie de relire." Lire la chronique iciSite Benzine
-
"Ce roman est une vraie pastille de fraîcheur acidulée." Lire la chronique iciBlog Les chroniques d'Antharius