Publication : 01/01/1997
Pages : 230
Grand Format
ISBN : 2-86424-245-1

La Peau et le Masque

Jesús DIAZ

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19.06 €
Titre original : La Piel y la Máscara
Langue originale : Espagnol
Traduit par : Florence Bourgade

Voici le tournage à Cuba d'un film intitulé La Peau et le Masque, avec toutes les passions et les intrigues qui se déchaînent entre le metteur en scène et les acteurs.

Tout se déroule autour des cinq protagonistes du film, protagonistes aussi du roman, qui entrent et sortent de leurs personnages pour retomber dans le casse-tête qu'est la vie quotidienne à Cuba aujourd'hui.


" Réflexion sur la façon dont un comédien puise dans ses émotions vécues pour composer un personnage, réflexion sur le rêve d’une autre société tournant au cauchemar, réflexion sur la fragilité des sentiments humains, ce roman noir et magnifique n’est que rarement traversé de rayons de tendresse. "

Le Monde diplomatique

  • « Réflexion sur la façon dont un comédien puise dans ses émotions vécues pour composer un personnage, sur le rêve d'une autre société tournant au cauchemar, sur la fragilité des sentiments humains, un roman noir magnifique. »
    Françoise Barthélémy
    LE MONDE DIPLOMATIQUE

Jesús Díaz est né à La Havane en 1941 et mort d’un infarctus à Madrid en mai 2002. Il enseigne la philosophie à l'université de La Havane, et reçoit en 1966 le Prix Casa de las Americas pour son recueil de nouvelles Los años duros (Les Années dures, Maspero, 1974). Directeur des revues El Caimán Barbudo et Pensamiento Crítico jusqu’en 1971, il est écarté de la vie littéraire après que la publication de son premier roman Les Initiales de la terre ait été refusée sans explications. Il se tourne alors vers l’espace de liberté que représente l’ICAIC (Institut Cubain d’art et de recherche cinématographique) et devient documentariste puis metteur en scène. Les Initiales de la terre seront publiées en Espagne en 1987 et connaîtront un grand succès. En 1992, invité en Allemagne pour enseigner le cinéma, Díaz écrit un article critique aussi bien à l’égard de Cuba qu’à l’égard de l’embargo américain, ce qui lui vaut de ne pas être autorisé à revenir à Cuba. Cette même année, il publie Les Paroles perdues en Espagne. Après un séjour à Berlin, il se fixe à Madrid où il crée la revue Encuentro de la culture cubana et publie quatre romans : La Peau et le masque, Parle-moi un peu de Cuba, Siberiana et Las Cuatro fugas de Manuel.

Bibliographie