Alan Tealing est professeur de littérature anglaise. Sa vie est en suspens depuis la mort, vingt ans auparavant, de sa femme et de sa fille, tuées dans un attentat inspiré par celui de Lockerbie en 1988. Alan est totalement obsédé par “l’Affaire”. Il ne peut plus rien faire de sa vie. Il ne croit pas à la culpabilité de l’homme désigné par l’enquête. Au fil du temps, les documents et les preuves qu’il accumule finissent par remplir une pièce entière de sa maison.
Quand un agent de la CIA atteint d’un cancer en phase terminale frappe à sa porte et lui offre l’adresse d’un témoin, il ne peut que partir à la recherche de la vécrité.
Alternant l’enfermement du chagrin et la frénésie de la recherche, le roman nous interroge : comment peut-on vivre quand un événement mondial a un effet sur sa vie personnelle, comment faire quand votre entourage vous demande de lâcher ce qui est devenu une obsession, comment dépasser un chagrin aussi écrasant et continuer à vivre ? Pour Alan la peine n’est pas seulement aggravée par l’injustice, elle se transforme en quelque chose d’universel. L’Affaire devient une cause qui nous dépasse.
Dans les circonstances actuelles, après les attentats qu’a connus la France, la lecture de ce roman est troublante et dérangeante. Au-delà de son thème, Robertson réussit une fiction littéraire profonde.
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"Sous cette intrigue de thriller se cache un roman profondément intimiste, qui nous interroge sur la manière dont on peut faire face à une tragédie personnelle lorsque celle-ci est liée à des événements éminemment politiques. A travers le combat d'un homme, James Robertson livre un nouveau roman aux résonances très actuelles, aussi prenant qu'émouvant."
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"Vous serez complètement happé au point d'être à votre tour focalisé sur votre livre en oubliant tout le reste. C'est efficient, fascinant et immanquable." Lire l'article ici
Blog Léa Touch Book -
"Un style maîtrisé, une fiction littéraire profonde" Lire l'article ici
Blog Tombée du ciel -
"J’aimerais que le lecteur sente qu’il y a tout de même une humanité partagée, même entre des personnes qui n’ont rien en commun, et qui auraient toutes les raisons de se détester, ou de ne pas se faire confiance." Lire l'article ici
Marine Rolland LebrunLecthot