Helen travaille de nuit dans un casino comme croupière, et vit dans un minuscule appartement de la banlieue londonienne, avec sa petite fille de six ans et son compagnon, Mo, anglo-pakistanais, qui trouve qu’elle est tordue. Plus que tordue, dit-elle.
Les pensées filent en roue libre – racisme ordinaire, sexisme à la petite semaine, résistance au quotidien –, Helen somnole, se souvient, rêve et s’obsède, comme une Molly Bloom de banlieue, en moins frivole. Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme, entre la bouilloire qui fuit et le sommeil qui ne vient pas, l’avalanche des problèmes matériels et une vie exiguë qui paraît sans issue.
Le monologue intérieur d’un personnage à la Ken Loach, dans la langue bouillonnante de James Kelman, toujours au plus près de ce qu’on n’appelle plus la classe ouvrière.
« Un livre singulier mais puissant. » The Guardian
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"Mo a dit est le cinquième roman de l'écrivain né à Glasgow en 1946. Comme chaque fois, c'est la traductrice Céline Schwaller qui pilote le lecteur français. Elle le fait si bien qu'on a eu envie de lui poser trois questions." Lire l'article et l'interview ici
Article et interview de Claire DevarrieuxLibération week-end -
"Un style narratif qui bouscule toute attente, répétitif et violent, cru et poétique à la fois." Lire l'article ici
Sylvie BresslerEsprit -
"Le grand talent de James Kelman est de réussir à tisser cet ensemble décousu et disparate en un instantané vivant, fort et captivant." Lire l'article ici
Blog Lettres d'Irlande et d'Ailleurs -
"Un tableau réaliste et touchant de ce prolétariat anglais qui tente de survivre au capitalisme prédateur installé depuis Thatcher." Lire l'article ici
Blog Danactu Résistance -
"James Kelman est un merveilleux écrivain qui sait, à travers le flux de pensées d’une femme, construire un roman sur la vie ordinaire dans une capitale ordinaire, avec des soucis ordinaires." Lire l'article ici
Claudine GaleaSite remue.net -
"Ces vingt-quatre heures, que l'on lit comme une transe hypnotique, débarrassées de toute intrigue, habitées par la voix pertinente et libre de l'héroïne, font de cette anti-Mrs Dalloway la porte-parole des petites gens, titillant la conscience endormie d'une société capitaliste et délétère." Lire l'article ici
Elise LépineTransfuge -
"C’est parfois drôle, parfois tragique et souvent pertinent. Et surtout, c’est d’une humanité qui prend aux tripes." Lire l'article ici
Site Addict Culture -
"Un roman social britannique intense." Lire l'article ici
Ronan LancelotVocable anglais