J.M. Arguedas nous place au centre d’un conflit où s’affrontent les civilisations et les classes sociales, la ville et la sierra. Au-delà de l’argument, ce roman est remarquable par la création d’une langue où s’invente une syntaxe éclatée, mêlant quechuismes et mots espagnols pour une voix plurielle comme un choeur.
"Outre la dimension politique - Arguedas l'indigéniste est un écrivain militant -, il y a (…) une dimension cosmique dans ces pages où se mêlent sauvagerie, tendresse, poésie, violence. "
Télérama
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« Les rites secrets des magiciens, [...] un climat d'orage passionnel, la truculence, la poésie, le souffle : Dostoïevski au pied des Andes péruviennes. »Gérard de CortanzeLE FIGARO