Crise d’hystérie chez les Mira Brossa. Doña Lena enferme son mari Erasmo dans la salle de bains pour l’empêcher de se rendre au mariage de leur fille Teti avec Clemente, vingt-cinq ans de plus qu’elle, communiste, salvadorien, mariage qui conduit tout droit selon elle à la destruction de leur famille, de leur réputation et peut-être même du pays tout entier dévoré par la fureur nationaliste.
Castellanos Moya excelle dans toutes les formes de la rage et de la colère, on le lit avec une joie méchante qui donne de l’énergie.
« Sa coulée d’encre des plus sombres, bile et humour noir mêlés, engloutit tout ce qui passe à sa portée en l’espace de quelques heures. » E. Naulleau, L’Humanité
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Le Point