Au début des années 90 à San Salvador, Olga María Trabanino est froidement assassinée d’une balle dans la tête. Qui peut donc avoir voulu la mort de cette jeune femme apparemment sans histoires ? Au fil de l’enquête, sa meilleure amie, Laura, cancanière, hystérique et jalouse, découvre incrédule tout ce qu’elle lui avait caché : son passé, ses fréquentations, ses vices… Le portrait qui se dessine alors est celui de la bourgeoisie tout entière, qui abrite ses turpitudes et sa corruption sous le masque impavide de la respectabilité.
Le jour où l’assassin s’évade de prison, elle voit le piège se refermer sur elle.
Avec cette intrigue menée d’une plume haletante, l’auteur poursuit sa radiographie au vitriol de la société latino-américaine, gangrenée par les luttes politiques et le trafic de drogue.
Sex and the City vu par Thomas Bernhard.
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"Un pur régal pour les inconditionnels de Moya." Lire la chronique iciBlog Voyages au fil des pages
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"Ce vrai-faux roman policier permet à Castellanos Moya d'être le témoin acide de son pays."Eric LibiotLire Magazine Littéraire
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"Horacio Castellanos Moya fait son miel des faux-semblants de la bourgeoisie salvadorienne."Gilles BiassetteLa Croix - Livres et idées
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"Ce cocktail explosif, digne d’une telenovela à forte audience, ne frapperait pas autant notre imagination si la vérité sur l’assassinat d’Olga Maria, la bourgeoise chic de San Salvador aux innombrables amants, se contentait d’éclater à la lumière d’une énième enquête policière bien convenue. […] Cette nouvelle plongée survoltée au cœur de l’engrenage salvadorien si cher à Moya décrit la trajectoire d’un dégrisement qui laissera aussi sonné que songeur."Anne-Sophie YooL'Incorrect
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"La Diablesse dans son miroir est une farce, comme la politique et les institutions sont des farces au Salvador. […] Les romans de Castellanos Moya forment une constellation. Il élabore brillement, de livre en livre, un cosmos de l’horreur latino-américaine – sa violence grimaçante, sa tragédie son grotesque et sa paranoïa – en un long monologue hurlant."Véronique OvaldéLe Monde des Livres