Soit quatre brillants rejetons des mafias du monde entier (un Indien, un Italien, un Russe, et la jeune héritière d’une famille de banquiers suisses), riches, beaux, cyniques, éduqués dans les meilleures écoles, tous diplômés en économie. Censés succéder à leurs pères à la tête des plus grandes organisations criminelles, ils décident de s’affranchir des aînés et du poids des traditions, en rompant, souvent très violemment, avec leur camp. Ils veulent aller vite, très vite, au moins aussi vite que l’argent. Le vieux folklore du code d’honneur ne les intéresse guère, ils méprisent les rivalités entre bandes et la violence gratuite, mais ne sont pas pour autant portés sur les bonnes œuvres : experts en blanchiment d’argent et tours de passe-passe financiers, ils pratiquent le crime global – trafic d’organes, de bois radioactif, corruption, collusion avec les services secrets – sans jamais se salir les mains.
Des forêts de Tchernobyl aux chantiers navals d’Alang, en passant par les caveaux des banques suisses, les jeunes ambitieux du Dromos Gang ne reculent devant rien et méprisent les frontières. Par un étrange concours de circonstances, c’est à Marseille, plaque tournante du crime européen, qu’ils se retrouvent pour faire leurs premières armes.
Face à eux, le commissaire Bernadette Bourdet, alias B.B. Pas précisément élégante ni subtile, cette fan de Johnny Hallyday aux méthodes peu orthodoxes dirige une brigade un peu spéciale, aux limites de la légalité, qui doit tenir sous contrôle tous les trafics de la capitale phocéenne.
Dans ce roman au rythme effréné, Massimo Carlotto met en scène avec férocité l’affrontement entre le crime “traditionnel” et les nouvelles mafias en col blanc. Le lecteur chercherait en vain des raisons d’espérer ; ballotté de hangar sordide en hôtel de luxe, il n’aura pas le temps de souffler.
Le Souffle court est le premier volume d’une trilogie sur les nouvelles mafias.
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"Trafic d’organes et de déchets nucléaires, magouilles financières, politiques et immobilières, barons de la drogue et nouvelles mafias... Massimo Carlotto dissèque le gangstérisme moderne et mondialisé. Un récit tranchant, noir et intelligent. Carlotto est sans doute l’auteur de polar le plus intéressant du moment et il est ici au sommet de son art !"Olivier Le Floc'h, librairie Comme un roman Paris 3e
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"Cet ancien militant d'extrême-gauche raconte et dissèque la décomposition avancée de la société italienne, ravagée dans ses fondements moraux, ses paysages, la santé, la sécurité, et le bien-être de ses populations par l'emprise grandissante des mafias et et de leurs complices dans une classe politique vendue au plus offrant." Lire l'article iciAlain LéauthierMarianne Hors-série
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« Du noir bien noir. Massimo Carlotto fait partie de ces auteurs qui savent raconter des histoires modernes, urbaines et réalistes. »Nord littoral
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« Les romans de Massimo Carlotto réservent toujours, à mon avis, de grands moments de lecture, durs, cruels, noirs, avec des éclairages sur une situation initiale qui font toujours un peu froid dans le dos et des personnages le plus souvent mauvais, cyniques et sans moralité. » Lire l'article entier iciBlog Unwalkers
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A écouter iciC’est à lire par Bernard PoiretteRTL
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«Ecrits avec la plume d’un habile fait-diversier, certains passages du roman pourraient occuper deux ou trois colonnes à la une d’un journal, avec photographies. Nous avons parfois l’impression que l’écrivain a été détaché sur les lieux en tant que reporter et qu’il s’est adroitement glissé aux premières loges. »Anne-Marie MitchellLa Marseillaise
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« Massimo Carlotto dresse ici un portrait averti tant de la "criminalité en col blanc" que de celle des milieux interlopes marseillais. » Article à lire iciInterview de Massimo Carlotto par Julia CastiglioneTransfuge
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Article à lire iciinterview par Alain LéauthierBlog Boulevard du crime
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«Massimo Carlotto est devenu au fil des livres le conteur de l'extrême désastre. Sa plume écrit de plus en plus sombre mais c'est une couleur qui lui va fort bien.» Article à lire iciAlain LéauthierMarianne