Dans les années soixante, la famille de Danny va de maison en maison à travers le Sud des Etats-Unis, au gré du travail ou du chomâge du père.
Dans un monde archaïque de petits Blancs, le narrateur adulte accompagne l'enfant qu'il a été entre maladie et violence familiale jusqu'au drame de ce jour de Thanksgiving où tout bascule dans le cauchemar.
Jim Grimsley, dans le paroxysme de cette histoire digne d'un autre âge, nous rend sensible le monde de l'enfance, même dans les instants les plus noirs de la vie. On ne peut arrêter le sang mais il y a le sourire et la belle robe rouge de la mère. Le père est armé d'un couteau mais il y a les frères et l'amour de la mère prête à tout pour défendre sa famille. La peur est là mais il y a le froid des flocons de neige sur sa langue, il y a surtout l'Homme de la rivière et le monde sans limite du rêve.
"S'il est constamment obscurci par la crainte, le paysage des Oiseaux de l'hiver n'est cependant pas désespéré. Car au froid extérieur, à la peur qui glace les entrailles, à l'angoisse qui pollue tout, répond la tendresse maternelle. C'est la douceur d'une main posée sur un front, la chaleur qui combat le froid de l'hiver et dilate ce qui s'était contracté, en un mot la beauté de ce livre poignant."
Raphaëlle Rérolle, Le Monde
Prix Charles Brisset 1994
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« S'il est constamment obscurci par la crainte, le paysage des Oiseaux de l'hiver n'est cependant pas désespéré. Car au froid extérieur, à la peur qui «glace» les entrailles, à l'angoisse qui pollue tout, répond la tendresse maternelle. C'est la douceur d'une main posée sur un front, la chaleur qui combat le froid de l'hiver et dilate ce qui s'était contracté, en un mot la beauté de ce livre poignant. »Raphaelle RérolleLE MONDE