« Ceci est une histoire qui parle d’histoires. Les histoires que les autres nous racontent sur qui nous sommes. » Les services sociaux ont voulu écrire celle de Jenni Fagan avant même qu’elle soit née. Séparée de sa mère, psychotique, dès sa naissance, elle avait déjà connu 14 maisons d’accueil et changé de nom à de nombreuses reprises à l’âge de 7 ans.
Vingt ans après avoir essayé de raconter son histoire pour la première fois, l’auteure nous livre dans Ootlin un récit d’une force inouïe : sans misérabilisme, elle se réapproprie sa vie d’enfant du système, d’abandons en adoptions aberrantes, la fuite dans la délinquance et la drogue, puis la découverte salvatrice de l’art, de la musique, des livres et du pouvoir des histoires.
Un chef-d’œuvre littéraire qui vous prend par le cœur et qui rappelle les mots de James Baldwin : « Vous pensez que votre douleur et votre cœur brisé sont sans précédent dans l’histoire du monde, mais ensuite vous lisez. »
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"C'est bien l'œuvre d'une autrice au sommet de sa maturité, capable de faire du passé la matière d’un livre aussi impitoyablement précis qu'universel. Rares sont les livres qui forcent à ce point l'admiration sur le fond comme sur la forme. Malgré la noirceur affrontée, il s'agit d'un livre lumineux. C'est la possibilité du salut qui est ici sans cesse explorée."Sophie PujasTransfuge
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"On aime la force inouïe qui ressort de ce récit qui raconte la maltraitance à répétition d’une enfant et la défaillance d’un système, mais aussi la persistance de la lumière au plus profond des ténèbres."Jenni FaganMadame Figaro
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"Un roman implacable, cinglant, incandescent et plein de vie."Serge BressanLe Quotidien du Luxembourg