« D’une richesse littéraire où se mêlent journal intime, théâtre, futuriste… Le tout mélangé à une bonne dose d’ironie. Les mots sont beaux chez Agualusa et ils ne sont pas compliqués. Les mots sont libres et chantent la liberté. On trouve une résonance avec le mot « baroque » dans ces personnages excessifs : souffrances, croyances, idéologies politiques, tout est dans l’excès. Certains profitent de cette peur pour asseoir leur pouvoir, d’autres ne peuvent pas vivre sans elle. Agualusa trace un portrait de la société angolaise, où les traditions ancestrales coexistent avec une modernité mal assimilée, mais cela ne se fait pas toujours sans heurts. Même si riches et pauvres se croisent, les disparités sociales se sont encore creusés dans cet avenir pas si lointain. Pour les pauvres, les ruines et la ville souterraine, pour les riches une vie dans la lumière et les étages les plus hauts des plus grands immeubles. Une belle réussite pour ce livre qui vous prend, vous touche et ne vous laisse pas en paix pendant des jours. Plus qu’un roman, une réflexion sur notre société. En espérant que le tableau dépeint par M. Agualusa ne soit qu’une dystopie et non une prémonition. »
RENCONTRES
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Andrew O'Hagan à la Librairie Calligrammes à La Rochelle
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