La narratrice ne cache rien de ses sentiments mêlés, de ses doutes, de sa rage face à la violence dont elle hérite au sein de son propre corps. Fragile et puissante à la fois, elle tente de s'extraire d'un passé colonial douloureux, et d'une lignée paternelle qui a fait la part (trop) belle à l'Européen venu et reparti sans savoir qu'il avait fait souche au Pérou. Se reconnaissant dans les masques huacos exposés dans les vitrines des musées, ou s'identifiant à l'enfant indigène exposé dans les zoos humains, Gabriela Wiener nous rappelle avec force ce que fut la conquête des Amériques et le chemin qu'il reste à faire pour décoloniser les esprits.
RENCONTRES
Voir +Andrew O'Hagan à la Librairie Calligrammes à La Rochelle
22/01
Andrew O'Hagan à la Librairie La Maison Jaune à Neuville sur Saône
23/01
Rencontre autour des Editions Métailié à la Librairie La Passerelle à Anthony
31/01
Olivier Truc à la médiathèque Jacques Chirac à Troyes
05/02