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La Maison jaune

Libraire : Ophélie Drezet

Neuville-sur-Saône

« Après ce roman, je peux dire : « je suis partie en Ouganda » alors que je n’y ai jamais mis les pieds.

Ce roman a provoqué en moi l’émotion d’une grande sœur pour Kirabo, jeune fille en manque profond de sa mère et à laquelle l’amour de ses grands parents ne suffit pas. Le poids des secrets se fait lourd dans les villages où les clans se gèrent par l’honneur et la droiture, à l’inverse de Kampala, la capitale, où la vie commence à être plus libre.

Kirabo oscille entre un clan qui la regarde grandir, un père qui veut l’emmener à la ville et une indépendance qu’elle a du mal à définir parmi toutes les femmes autour d’elle.

La première femme est un roman de femmes avant tout : comment se fait-on femme quand notre pays, notre clan et notre famille nous intime ce que nous devons être ?

Nous voyons Kirabo grandir, avec beaucoup de tendresse, de rage parfois, de mélancolie pour ces femmes qui luttent pour leurs amitiés et pour les hommes qu’elles aiment. »