A la veille de l’inauguration de l’Exposition universelle de 1889, les plus célèbres détectives du monde et leurs assistants ont rendez-vous à Paris pour une réunion du Cercle des douze, l’organisation qu’ils ont créée. Dès les premiers jours, l’un d’eux est assassiné sur la tour Eiffel encore en chantier. Aux côtés de Viktor Arzaky, détective polonais vivant à Paris, le jeune Sigmundo Salvatrio, fils d’un cordonnier de Buenos Aires, mène une enquête qui l’entraîne dans les zones d’ombre de la ville lumière, où se terrent sectes ésotériques et autres ennemis du progrès.
Dans le Paris de la fin du XIXe siècle, Pablo de Santis trouve un cadre idéal pour explorer des thèmes qui lui sont chers, à la lisière du rationnel et du fantastique. Le jeune Sigmundo va découvrir que la ville entière est une écriture secrète à déchiffrer, et que la vérité se cache peut-être sur les lèvres de la Sirène, danseuse dans une mer de glace…
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Cet auteur argentin nous plonge dans le Paris de la fin XIXe et nous décrit la société de l’époque, les conservateurs face aux progressistes, les sociétés secrètes, les filles de joies. Un pur moment de plaisir en hommage aux premiers écrivains de romans policiers.(Initiales.org)
Delphine GorréguèsLibrairie La Réserve (Mantes la Ville)
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« […] ce livre mérite largement sa place aux côtés des classiques de la littérature policière. »Cédric RougalleLECTUERIE.NET -
« J’ai trouvé tout ceci remarquablement bien mené, écrit dans une langue accessible, vive et dotée d’un rythme plus agréable. De Santis alterne les descriptions narratives et les dialogues, de quoi donner à l’ensemble des airs de film à l’allure riche et sobre à la fois. Une petite réussite ! »Marielle Lefebure-SahktiCRITIQUESLIBRES.COM -
« La langue de Pablo de Santis est magnifique pleine de métaphores judicieuses elle met en valeur la beauté de la résolution de l’énigme, souligne les divisions et rivalités, et fait ressortir l’ambiance folle qui accompagne l’exposition universelle, projet pharaonique de réunir en un même lieu toute la connaissance humaine dans sa plus grande diversité. »
Claude Mesnier
POLARADDICT.COM -
« […] Pablo De Santis entraîne à toute allure son lecteur dans une enquête trempée dans l’encre des romans populaires, lorsque l’un des détectives est assassiné, rebondissements, intrigues dans l’intrigue, mystères s’accumulent pour en arriver à un dénouement final… Beaucoup de plaisir dans cette lecture divertissante. »
Marie-Paule CairePARUTIONS.COM -
« Pablo de Santis ancre avec habileté ce polar dans cette période un peu trouble où le positivisme, le progrès scientifique et technique, angoissent tous ceux qui aiment à cultiver le mystère et les réunions secrètes. Mettant son érudition au service d’un roman policier jouant tant sur le registre des vieux romans populaires que sur celui aux frontières d’un fantastique philosophique hérité de Borges, il nous offre ici une lecture des plus passionnantes. »CARNETS DE SEL -
« […] roman plein d’esprit avec ce qu’il faut d’humour et de mystère pour enchanter le lecteur. »Michel PaquotVERS L’AVENIR -
« Bel hommage brillamment écrit aux romans à énigme à l’ancienne. »
Roger GaillardLE TEMPS -
« L’intérêt du livre est de suggérer que la ville en tant que telle se présente comme une "une écriture secrète à déchiffrer". Mais le roman ne se limite pas à Paris, multipliant à foison, vu la diversité des détectives réunis pour l’occasion, les lieux, les personnages et les crimes les plus insolites. »Alain FavargerLA LIBERTE -
« C’est une jolie fantaisie policière que propose ici Pablo de Santis. Bien plus qu’un "polar", c’est à une réflexion presque philosophique que le romancier argentin nous invite, dans l’héritage de son compatriote Luis Borges et non sans légèreté. Le tout traduit dans un français limpide et soigné. »Daniel MurazLE COURRIER PICARD -
« Onirique et fascinant. »Lionel GermainSUD OUEST DIMANCHE -
« Le cercle des douze est un magnifique roman à tiroirs, une véritable malle de magicien. On y trouve dans un faux désordre savamment agencé, une savante réflexion sur le métier de l’enquête, des anecdotes historique liées à l’exposition universelle de Paris, des variations sur l’idée du bonheur, une réflexion sur la haine, l’envie, la jalousie ainsi que quantité d’autres sujets toujours traités avec brio légèreté et ironie.
Cet éblouissant roman, érudit, nourri de références, compose, façon puzzle, les fragments d’un apprentissage. Un régal ! »
LA MARSEILLAISE -
« […] un récit plus érudit qu’il n’en a l’air et qui, s’il lorgne parfois du côté du chevalier Dupin de Poe à travers les récits emboîtés d’affaires toutes plus étranges les unes que les autres, sera tout aussi familier aux lecteurs de Borges ou d’Adolfo Bioy Casares, ces succulents écrivains argentins amateurs d’énigmes dont le présent auteur est le compatriote. »
Jean-Pierre AndrevonECRAN FANTASTIQUE -
« L’originalité du roman tient à l’évocation des mentalités de l’époque – le triomphe de la science et des certitudes avec, en résistance, le goût de l’occulte et du mystère, le foisonnement de sociétés secrètes, et cette propension à raisonner, philosopher, analyser, qu’avaient alors les gens cultivés. »
Marie-Caroline AubertMARIE CLAIRE -
« Dans une ambiance qui mêle Thomas de Quincey et Gaston Leroux, Pablo de Santis offre à la fois un savoureux pastiche, ode ludique à l’énigme policière, et une reconstitution amoureuse du Paris fin de siècle, avec ses sectes ésotériques en lutte contre le scientisme dominant qu’incarne l’ingénieur Eiffel. »
Jean Hurtin
LE MAGAZINE LITTERAIRE -
« Crimes sordides, sirène envoutante, détectives ambigus, rebondissements déroutants… Le Cercle des douze se dévore comme un roman-feuilleton d’Eugène Sue et ne vous laissera pas sur votre faim ! »
Sandra BaschELLE -
« Dans le Paris du XIXe siècle, un roman sur l’art de la déduction »
Jean SoublinLE MONDE DES LIVRES -
« […] Pablo de Santis remet au goût du jour avec humour et élégance le genre désuet du roman à énigme. Jouant sur la beauté du geste d’une intrigue à tiroirs, sur l’atmosphère fantastique de crimes improbables, il pousse le genre dans ses ultimes retranchements mathématiques et métaphysiques. »
Philippe ChevilleyLES ECHOS -
« […] ici, le crime est presque parfait. »
Mathieu LindonLIBERATION -
« Pablo de Santis réussit le tour de force de faire passer l’intrigue à la trappe pour mettre en avant les brumes de la pensée. »Myriam Bendhif-SyllasSite La Cause littéraire