Vers 1875, à Vigáta, en Sicile orientale, pour l’inauguration du nouveau théâtre, un préfet dresse contre lui tous les habitants en imposant la représentation d’un obscur opéra, Le Brasseur de Preston. Son obstination de Milanais, représentant d’un État étranger aux déraisons siciliennes, met en branle un enchaînement de passions publiques et privées qui aboutit d’abord au fiasco cataclysmique de la représentation, puis à l’incendie du théâtre.
Cette histoire, riche en mystères et construite avec une extrême virtuosité offre des personnages hauts en couleur. Et l’on s’achemine, à travers les orgies du rire et les injustices sociales, d’explosions érotiques en égorgements, vers une fin à l’image même d’une Sicile où la farce, inlassablement, s’accouple à la tragédie.
« L’Italie réalise que Leonardo Sciascia a enfin trouvé un successeur. »
Le Nouvel Observateur
« Camilleri trace son propre sillon dans un genre que Sciascia a porté à des sommets : le récit historique à trame policière, bâti à partir d’un fait divers ayant laissé dans les archives une trace, souvent ténue, énigmatique, mais toujours assez forte pour donner son essor à l’imagination. »
L’Opéra de Vigata a reçu le Prix du livre insulaire d’Ouessant
-
« L'Italie réalise que Leonardo Sciascia a enfin trouvé son successeur. »LE NOUVEL OBSERVATEUR