Dans la presse

LE TEMPS

Isabelle Rüf

Evelio Rosero laisse la parole au vieux prof. C’est la force de son récit : la guerre est là, tissée dans la vie des gens, opaque, tapie, prête à semer sa grenaille à l’aveugle. On ne la voit pas mais elle imprègne tous les gestes, la banalité de cette bourgade provinciale. Et nous la lisons à travers le regard de plus en plus flou d’un homme dont le monde vacille. »