Les libraires aiment

A Livre ouvert

Libraire : Marie

Bruxelles

Dans un texte tout à la fois malicieux, poétique et philosophique, Lidia Jorge nous parle des angoisses qui saisissent en pleine nuit, des corps qu’on ne contrôle plus, des personnes qui se pincent le nez en s’approchant d’un corps en fin de vie, malodorant, souffrant. On pourrait croire que ce texte est lugubre ou déprimant, et pourtant combien de fois j’ai souri, c’est si riche, si plein de mots et de sagesse. L’espoir, parfois, se cristallise dans un petit papier glissé dans un corsage, l’amour, lui, se définit entre autres dans une scène où une fille coupe les cheveux de sa vieille mère, ( toutes les scènes entre la mère et sa fille, même leurs disputes sont incroyables), la générosité, dans un corps qu’on lave, le souvenir, dans un atlas du monde.
C’est confondant de justesse et d’émotions.