Bien que cela leur fût depuis longtemps interdit, en mai de cette année-là, les tziganes s’installèrent à Guldenberg. A la fin de l’été, des écoliers trouvèrent Horn pendu dans la forêt. Il n’y avait aucun rapport entre les deux événements, mais ils restèrent indissolublement liés dans la mémoire des habitants de la petite ville. Les tziganes, on ne les revit jamais plus. La mort de Horn fit à Guldenberg l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel serein.
Avec ce roman, Christoph Hein apparaît comme l’un des meilleurs chroniqueurs de notre temps, il débusque le confortable refoulement du souvenir historique.
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« Ce roman polyphonique [...] est l'une des pièces maîtresses de la littérature de RDA. [...] Hein y dénonce les mensonges qui ont fait le lit de l'histoire officielle. »Jean-Luc DouinLE MONDE