Publication : 03/10/2002
Pages : 96
Grand Format
ISBN : 2-86424-446-2

Les Déjantées 2

Ines Burundarena MAÏTENA

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14.5 €
Titre original : Mujeres alteradas
Langue originale : Espagnol
Traduit par : Laura Ciezar

Elles sont prises entre les enfants qui se chamaillent, le mari qui ne trouve jamais rien dans une armoire, les copines, le téléphone, la cellulite, la jalousie, la culpabilité... Avec un remarquable sens de l'observation et une ironie rafraîchissante, Maïtena invite les femmes à rire de leurs mésaventures, à sourire avec soulagement en découvrant que ce qui leur arrive, arrive en réalité à toutes les femmes. Après le succès en Amérique latine, en Italie en Espagne, les Déjantées arrivent en France pour nous faire pleurer de rire! Claire Brétecher et Florence Cestac ne sont plus seules!


"Les Déjantées sont absolument nos cousines, pour ne pas dire nos sœurs. " Le Monde

"Petites cousines des Frustrées de Brétecher, les Déjantées nous ressemblent comme des sœurs. Impitoyable et hilarant. " Gala

"Trouvez une nouvelle copine avec Maïtena, l'auteur d'une BD hilarante. " Elle "

"Pour un peu on en ferait son album de chevet. " Télé 7 jours

"Maïtena détaille au scalpel les travers et les habitudes des couples."Libération

1ère parution le 15/01/03 et remise en vente le 03/10/03

  • "L'album Les Déjantées 1, paru en France il y a quelques mois était dédicacé à "Daniel Kon, mon amour inaltérable". Les Déjantées 2 est dédicacé à Veronica, Flavia, Rita, Amparito, Pepa. Faut-il croire que l'amour s'est altéré ou n'est-ce qu'un hommage à la "quantité d'amies nécessaires pour mes 36 ans", ?ge auquel Maïtena Burundarena a écrit cet album ? L'auteur a aujourd'hui une quarantaine d'années, vit en Argentine et continue à raconter en épisodes très courts les petites horreurs de la vie familiale, le quotidien de femmes au bord de la crise de nerfs, mais toujours prêtes à sortir une cigarette et à se verser un verre de vin pour faire une pause et méditer sur le sens de la vie. Le premier album relevait les petites choses qui rendent les hommes heureux (la clim, les télés géantes, pousser le Caddie au supermarché) ou "ces remarques machistes que les femmes font toutes seules comme des grandes". Le deuxième repère les symptômes des parents primipares (ils prennent trois pellicules photo par semaine, font savoir au monde entier qu'ils ont enfanté un surdoué), constate la difficulté d'avoir un ado à la maison et "l'insupportable densité de l'homme malade" (il se plaint, appelle toutes les cinq minutes, se croit en phase terminale). C'est très drôle. ça se passe à Buenos Aires, mais ça pourrait aussi bien se passer à Paris, Madrid ou Rome : c'est aussi une chronique de la vie dans les pays de culture latine aujourd'hui.
    Nathalie Levisalles
    LIBERATION
  • Rencontre avec la dessinatrice argentine, créatrice des " Déjantées " Les femmes qu'elle dessine passent leur temps à se scruter les fesses devant le miroir, regarder dans la vitre de l'ascenseur si elles n'ont pas un poil sur le menton, se chamaillent avec leurs amoureux avant de se rabibocher, se font du souci à cause de la marmaille, bref, sont tout simplement terriblement humaines ! Ses dessins sont publiés en Amérique latine, au Portugal, en Italie, en Espagne et elle partage son temps entre Buenos Aires et l'Uruguay. Maïtena, la quarantaine, a les cheveux teints en blond. Avec son accent argentin et une modestie à faire p?lir bon nombre de dessinateurs, elle l?che : " Je n'ai pas de génie ni de talent pour le dessin ", avant d'expliquer pourquoi Vuillemin est son dessinateur préféré : " son dessin est très fort, très expressif, original ". LE FIGARO ETUDIANT. - Pourquoi ce titre, Les Déjantées ?? MAITENA. - Les femmes ont beaucoup de combats à mener, elles veulent tout faire bien, gagner sur tous les plans, et ont fini par être un peu agitées du bocal. Les femmes pleurent, crient ; les hommes, au contraire, se grattent, ils ont des ulcères mais ne parlent pas. Utilisez-vous le dessin comme une arme politique ? J'ai commencé à travailler parce que j'avais besoin d'argent. J'étais très jeune et je ne savais rien faire à part dessiner. J'ai travaillé très dur mais j'ai toujours aimé le journalisme. Mon parcours a été difficile mais j'ai choisi celui-là car il avait l'avantage d'être amusant. Votre travail se rapproche-t-il du journalisme ? Les dessins que je fais pour le journal sont plus proches du journalisme que Les Déjantées. J'en fais un par jour pour La Nacion (journal argentin de centre droit, NDLR). Je traite la façon dont l'actualité se répercute dans la vie quotidienne des gens. êtes-vous fan de Mafalda ?Oui ! Voilà 30 ans que Quino ne sort plus de nouveautés mais ses dessins sont toujours actuels. Des générations d'enfants ont lu Mafalda?Le dessin de Quino est très politique, social?Le mien aussi. Je ne parle pas de la politique dans ce qu'elle a d'anecdotique. Les Argentins ont beaucoup d'ironie et de sens de l'humour, c'est leur façon de supporter les crises. J'aime parler de ce qui arrive aux gens, les politiques argentins sont tellement sales que je préfère ne pas les nommer ni les dessiner. Vous ne dessinez presque que des femmes, pourquoi ??Les femmes que je dessine parlent des hommes. Dessiner les femmes est amusant car elles sont plus jolies. L'Argentine est un pays très psychanalysé. Dans tous les pays d'Amérique latine, seul un petit groupe a accès à l'information, à la culture, à la santé et à l'éducation. La plupart des gens sont exclus du système. L'Argentine connaît des problèmes économiques à cause du paternalisme des Etats-Unis et du front monétaire. Buenos Aires est un ghetto, la République argentine est un autre pays. La politique des dernières années ne permet plus la mobilité sociale qui existait auparavant. Il y a 50 ans, le fils d'un chauffeur de taxi pouvait devenir médecin, aujourd'hui, non. C'est même le contraire, les médecins deviennent chauffeurs de taxi? Le dessin vous parait-il un bon moyen d'aborder les problèmes que connaît l'Argentine ? Non, je n'ai pas cette prétention. J'essaie de faire sourire les gens, ils m'en sont d'ailleurs reconnaissants. On m'arrête dans la rue pour me dire que le premier geste est d'ouvrir le journal pour regarder mon dessin et, après, ils lisent le reste. Vous êtes considérée comme le Plantu argentin ? Non, car la maquette n'est pas la même. Il n'y a pas de dessin en première page, le mien se trouve en page humour, l'endroit le plus prestigieux. Seriez-vous intéressée par faire de la BD de reportage sur la situation actuelle dans votre pays ? Non. Je pourrais le faire exceptionnellement, tout dépendrait de qui écrirait le texte. Je ne suis pas d'accord avec la ligne politique du journal dans lequel je travaille. C'est très stimulant. Je me dis toujours qu'on ne va pas accepter mon dessin et il passe. C'est un défi. Je parle mal d'eux dans leur propre journal. Je critique dans mes dessins les gens qui achètent ce journal. Que pensez-vous du fait que l'Europe parle très peu de la situation argentine ? Nous sommes très loin et nous n'existons pas car nous n'intéressons pas l'Europe économiquement.
    Anne Jouan
    LE FIGARO ETUDIANT
  • « Cette femme est la plus percutante que je connaisse, elle a un humour sans mesure. »
    Alejandro Jodorowsky
    BODOI
  • « C'est incroyablement drôle et ironique. A offrir et à s'offrir. »
    BD Magazine
  • « Elle est juste, pétillante, fine, sincère et tordante. Comme nos copines, comme nous ! »
    Sabine Audrerie
    MARIE CLAIRE

L’humoriste Quino, père de Mafalda, dit au sujet de Maïtena : « Spontanée et directe, Maïtena ne prétend pas être "un miroir qui reflète la réalité ". Au contraire, elle prend la réalité, le miroir et tout ce qui va avec, et nous les lance à la figure. Ce qui est non seulement plein d’originalité mais en plus très salutaire. »
Sixième d’une famille de sept enfants, Maïtena Burundarena est née à Buenos Aires au mois de mai 1962.
Maïtena a débuté en tant qu’illustratrice autodidacte dans des journaux argentins. Elle a été scénariste de télévision, a tenu un restaurant et un bar. Actuellement, Maïtena vit entre l’Argentine et l’Uruguay, elle est mariée et a trois enfants de 26 ans, 22 ans et 4 ans. Ce qui signifie, selon ses propres mots, pas avec le même homme.
A la fin des années 80, Maïtena a publié des vignettes érotiques dans plusieurs médias européens comme la mythique revue de Barcelone Makoki ou encore en Argentine dans les revues Sex Humor, Fierro et Cerdos y Peces.
Elle a une page hebdomadaire d’humour depuis 8 ans dans la revue féminine argentine de Buenos Aires Para Tí. En 1998, elle commence à publier quotidiennement une vignette humoristique dans le journal argentin La Nation.
Ses dessins sont publiés en Amérique latine, au Chili dans le journal El Mercurio, au Vénézuela dans El Nacional, au Paraguay dans Ultima Hora, au Mexique dans El Universal et à Puerto Rico dans le journal Ultima Hora.
En 1999, les dessins publiés par la revue Para Tí paraissent dans le supplément week-end du journal espagnol El País, et dans l’édition uruguayenne de celui-ci. Depuis juin 2000, le journal italien La Stampa les publie sous le titre Donne a fiori di Nervi.
En Europe, la série Mujeres Alteradas sort sous forme d’album cartonné en Espagne, où elle figure dans la liste des meilleures ventes, en Italie, en France et au Portugal.

Bibliographie