En 2041, les problèmes économiques incessants interrompent les communications entre la Terre et la petite colonie scientifique établie sur Mars. L’Antarctique avait été le continent de la science, Mars devient une planète réservée à la science: Mars blanche.
Naufragés de l’espace, les pionniers isolés, essaient de repenser le monde et le destin de l’humanité, de réellement créer un monde meilleur. Une planète sans exploitation, sans armes, sans pollution, peuplée d’hommes libres.
Tandis que le débat sur l’utopie progresse, la question de l’existence d’une forme de vie martienne totalement inconnue prend un tour dramatique.
Des caractères forts se révèlent à la lumière des événements et des débats.
Avec humour, dérision et tendresse, Brian Aldiss amène le lecteur àprendre parti.
Vrai grand roman de SF humaniste, Mars blanche est un exemple exceptionnel de collaboration entre un grand écrivain, Brian Aldiss, et un éminent mathématicien et scientifique, Roger Penrose.
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"Dans "Mars blanche, livre Brian Aldiss, je développe des arguments pour qu'on ne fasse pas de Mars une nouvelle planète Terre. Je ne crois pas que c'est une bonne idée de la terraformer: Mars doit rester un Ayers Rock dans le ciel. Si l'homme va là-bas, sa psychologie va se transformer. Darwina a beaucoup insisté sur l'aspect compétitif de l'évolution, mais il a dit aussi que l'évolution naissait également de la collaboration. Et c'est ça le message de mon livre: ces hommes que j'ai laissés sur Afars sans contact avec la Terre ne peuvent survivre que s'ils coopèrent."[...] Pourquoi Mars blanche? Par référence à la décision prise dans les années 1960 de consacrer l'Antarctique à la science. C'était une remarquable idée. Et j'ai voulu montrer la même chose dans mon livre: les Nations unies y consacrent Mars à la science. Un titre qui complète bien aussi l'extraordinaire trilogie de Kim Stanley Robinson: "Mars la rouge, la verte, la bleue ". Il est difficile d' échapper, admet Brian AIdiss. Je n'ai pas choisi ce titre en opposition avec cette trilogie, mais pour avancer mes propres idées. je crois qu'on ira sur Mars vers la moitié de ce siècle et qu'on devra traiter Mars avec respect."Jean-Claude VantroyenLE SOIR
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"Mars blanche est un roman philosophique, où la théorie prend Parfois trop le pas sur les personnages. Quid de cette utopie? "Nous sommes un peuple mathématique", finira par énoncer la fille de la fille de Can Hai, une des naufragées martienne Quand Brian Aldiss était plongé dans Mars blanche, sa femme se mourait. Cette expérience teinte de désespoir cette utopie martienne. "Même si l'utopie ne se réalise jamais, l'humanité à besoin de visions", se console-t-il. Là est toute la force de Mars blanche : faire vibrer au plus profond de soi la conscience d'appartenir à une destinée supérieure."Frédérique RousselLIBERATION