Julius est un petit garçon avec de grandes oreilles qui fait le douloureux apprentissage du monde que les siens lui destinent. Pour Julius, ce monde, habité par la mort de sa sœur aînée Cinthia, c’est d’abord sa mère, délicieusement futile et adorée de tous; c’est cette famille de richissimes hommes d’affaires péruviens et de parvenus ridicules, avec, en contrepoint, des domestiques attentifs et dévoués. C’est la ville de Lima, avec ses splendeurs oligarchiques et ses zones de misère, dans l’admirable vision précise et stratifiée de l’auteur Le naufrage d’une enfance qui découvre et la fêlure initiale de la mort et le scandale de l’injustice sociale, débouche finalement sur la solitude.
Voici la version intégrale de ce grand texte, premier roman de Bryce-Echenique.
remise en vente le 5 septembre 2003
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Julius est un petit garçon avec de grandes oreilles qui fait le douloureux apprentissage du monde que les siens lui destinent. Pour Julius, ce monde, habité par la mort de sa sœur aînée Cinthia, c'est d'abord sa mère, délicieusement futile et adorée de tous ; c'est cette famille de richissimes hommes d'affaires péruviens et de parvenus ridicules, avec, en contrepoint, des domestiques attentifs et dévoués. C'est la ville de Lima, avec ses splendeurs oligarchiques et ses zones de misère, dans l'admirable vision précise et stratifiée de l'auteur. Le naufrage d'une enfance qui découvre et la fêlure initiale de la mort et le scandale de l'injustice sociale.LA MARSEILLAISE
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Bryce-Echenique décrit avec précision et ironie, le monde des oligarchies latino-américaines à travers le regard de Julius, un enfant de six ans. Derrière la superbe villa où il vit, il sent monter l'air contaminé des bidonvilles, il entend les domestiques qui parlent et rient à haute voix. Ce monde, auquel sa famille tourne le dos, est celui qui hante le personnage, non seulement parce qu'il lui est interdit, mais parce qu'il apparaît dans son esprit comme une terre épargnée par la souffrance qu'il rencontre dans sa vie :mort du père et de sa sœur Cynthia. L'ironie est impitoyable, tout y passe, les coutume pudibondes, le racisme voilé sous des diminutifs condescendants, le syncrétisme religieux mais surtout les manies et les frivolités de cette véritable caste péruvienne. On rit, mais persiste en filigrane la lucidité que Julius entretient en secret comme une mascotte cachée qui le dévore et le confine à la plus irrémédiable des solitudes.LE MONDE DES POCHES
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« Bryce-Echenique décrit avec précision et ironie le monde des oligarchies latino-américaines à travers le regard de Julius, un enfant de six ans. Derrière la superbe villa où il vit, il sent monter l'air contaminé des bidonvilles, il entend les domestiques qui parlent et rient à haute voix. [...] L'ironie est impitoyable, tout y passe, les coutumes pudibondes, le racisme voilé [...], le syncrétisme religieux mais surtout les manies et les frivolités de cette véritable caste péruvienne. On rit, mais persiste en filigrane la lucidité que Julius entretient en secret. »B. CausséLE MONDE