"Revenue à Barcelone à la mort de sa mère, une femme se souvient de l'année de ses douze ans. A l'époque, elle vivait presque cloîtrée dans un petit appartement du Barrio, couvée par sa mère et sa tante, deux femmes un peu exubérantes se complaisant dans le malheur. Le seul rayon de soleil de la chétive gamine souvent malade, c'était son oncle, un brave homme amateur d'opéra et surtout sensible aux petits bonheurs tout simples de la vie. Ce roman quasi autobiographique de la journaliste espagnole Maruja Torres nous emmène au cœur du Barrio Chino, ce quartier populaire de Barcelone, véritable labyrinthe de ruelles nauséabondes « débordant de linge étendu qui ne voyait jamais le soleil ». Un récit intimiste poignant d'authenticité.
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