Dans la presse

LE FIGARO LITTERAIRE

Gérard de Cortanze

Dans Mort d'un chinois à la Havane, l'inspecteur retrouvait un cadavre au doigt tranché, la poitrine lacérée à coups de rasoir. Nous sommes dans la métaphore, le polar métaphysique : le cadavre sur lequel, de livre en livre, on finit toujours par tomber, c'est celui du pays même. Les personnages, affirme Leonardo Padura, bien que nés de son imagination,
"sont assez proches de la réalité" : elle est très connue des Cubains qui n'ont pas choisi l'exil mais qui cherchent une issue au sein de leur désastre quotidien.