À la sortie de l’école de police, ils étaient les meilleurs, ils ont échoué à résoudre un meurtre. Dix ans après, ils se retrouvent sur un meurtre semblable. Ils n’ont pas le droit d’échouer.
Alba, le Blond et Dr Sax : le trio se reforme après la découverte, dix ans après, d’un meurtre semblable à celui qu’ils avaient échoué à résoudre ensemble. La deuxième victime est aussi ligotée selon l’art japonais du shibari.
Alba, la femme puissante, fille de bonne famille, tireuse émérite, profileuse formée au FBI, souffre d’un trouble de la personnalité qu’elle nomme sa Triade obscure, mélange de narcissisme, de sociopathie et d’habileté manipulatrice. Un trouble qui peut inspirer les pires criminels ou porter les vainqueurs jusqu’au sommet de la pyramide. Néanmoins un esprit lucide peut tenir compte de toutes les variables. C’est ainsi que lorsque le meurtrier que tous croyaient mort frappe à nouveau, Alba doit affronter les secrets du passé. Surtout que resurgissent aussi le Blond, l’homme tourmenté et droit qui a été son compagnon et l’aime toujours, et le Docteur Sax, membre des Services et saxophoniste de jazz, bien marié à la fille de son chef, le général. Et prêt à beaucoup de choses pour faire oublier ses origines modestes.
C’est à Alba que reviendra la mission de les tirer du piège qu’est devenue Rome tombée sous la loi du plus fort et tenue par des forbans.
De Cataldo explore en apnée l’abysse du présent, le cauchemar collectif infesté d’hommes qui haïssent les femmes, de tortionnaires sadiques et de marchands de chair humaine, de puissants qui veulent que rien ne change et de nouveaux patrons modernes. Nous retrouvons ici la Rome de Suburra.
Le juge De Cataldo est un grand maître du récit. Ici, il va droit à l’essentiel de l’intrigue et des personnages.
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"Parfois, l’Italien Giancarlo De Cataldo ralentit le rythme de sa narration pour décrire sa ville. Il oublie le polar, l’action, le feu, et s’attarde sur les toits de Rome, le soleil de décembre et cette lumière si particulière qui réunit, à l’heure du prosecco, les habitants de la cité et les touristes ébahis. Puis sa nature profonde revient au galop, et l’auteur de Romanzo criminale, Suburra ou Rome brûle retourne à la guerre des clans, au règne des voyous, aux mafias qui s’entretuent devant quelques évêques comptant les points…" Lire l'article iciChristine FremiotTélérama
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"Le juge De Cataldo est un grand maître du récit. Ici, il va droit à l’essentiel de l’intrigue et des personnages." Lire l'article iciSite Radici