Dans la presse

LE FIGARO LITTÉRAIRE

François Sureau

Qu'on ne se dépêche pas de sourire et de passer. C'est à une véritable aventure de la conscience que Schlanger invite, et s'il y invite c'est parce qu'il croit qu'elle conduit simplement au bonheur d'une réconciliation. [...] Apologie de mon âme basse est une merveille de tendresse et de simplicité. Il est des vins si bien décantés que l'amateur ne croit plus nécessaire, pour en louer la saveur, d'évoquer des propriétés qui lui sont extérieures, le goût de la noisette et de la prune. Il en va de même de ce chef d'œuvre de la philosophie en chambre, où passent les ombres amicales d'Epicure et de Montaigne, comme un encouragement.