"Il s'agit ici d'un roman où les données objectives et l'analyse d'une situation calamiteuse n'empêchent pas les personnages d'être rigolardement excessifs, entre lyrisme pagnolesque et éthylisme anisé. Jean-Paul Delfino ne recule pas devant le cliché, même s'il le met à l'occasion en boîte, mais peu importe, il n'a pas l'intention de remplacer Jean-Claude Izzo à l'ironie mélancolique. Tout ici est taillé à la serpe, un peu BD, un peu Mocky, et si on est agacé de voir les héros rendre eux-mêmes la justice avec une sérénité digne d'une meilleure cause, on n'en est pas moins mis en appétit par les détails fournis sur l'OM, y compris sur le rapport des marseillais à leur club, quitte à les prendre?avec un grain de sel.
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