L’écriture, l’engagement politique, les amitiés, l’exil, le voyage sont les éléments indissolublement mêlés de ces récits d’une vie d’aventures fascinantes que nous raconte Luis Sepúlveda. Depuis le moment où l’adolescent se voit obligé par un premier amour de passer de la passion du football à la poésie, jusqu’à ce qu’il découvre que la littérature peut donner une voix à ceux qui n’en ont pas, ces pages entremêlent des récits personnels, des histoires de travailleurs et de leurs luttes, les cris de douleur devant la destruction de l’équilibre de la planète, les réflexions violentes sur la crise économique qui balaye l’Europe, ainsi que l’évocation des moments partagés avec les amis ou les “maîtres”. Dans ce parcours d’une vocation aux multiples facettes, on voit apparaître en filigrane l’homme Sepúlveda, à travers ses souvenirs les plus difficiles du passé chilien, le destin des camarades dispersés par l’exil qui se retrouvent au bord du Pacifique, un ami à quatre pattes, la joie de la réunion autour de la table d’une famille nombreuse dans laquelle tous les enfants et petits-enfants, aux multiples nationalités, l’appellent “Viejo”, Vieux. Et surtout le fait de savoir que, malgré tout, il a mené une vie “de passions formidables”.
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« A côté de Sepúlveda romancier, voici le chroniqueur, à travers des souvenirs personnels, anecdotes et réflexions. Se dessine ainsi l’autoportrait d’un défenseur des ouvriers et des sans-grades, scandalisé par la falsification des mots utilisés par le pouvoir. »Magazine Trois couleurs
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« Cinq fois grand-père, Luis Sepúlveda se porte bien et nous le fait savoir. Voici qu’une rafale de textes courts et récents nous le redonne à lire tel qu’on le connaît, humaniste chaleureux, conteur hors pair, d’une exemplaire fidélité à ses engagements… » Article à lire iciMichel GensonLe Républicain Lorrain
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« Ecrites au fil du temps, ces chroniques rebondissent sur les vagues de l’actualité qui ont touché le Vieux Continent, mais aussi ce bout du monde qu’est le Chili. L’auteur, entier, est soucieux de vivre intensément chaque moment – qu’il s’agisse d’une grillade en famille, d’un séjour à Istanbul ou d’une rencontre avec des grévistes de la faim. »Gilles BiassetteLa Croix
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Article à lire iciPhilippe LançonLibération