Intrigué par la robe rouge du cadavre retrouvé dans le Bois de La Havane, Mario Conde, l’inspecteur chargé de l’enquête, rend visite à Marqués, metteur en scène de Electra Garrigo de Virgilio Pinera. Homosexuel exilé dans son propre pays, vivant au milieu de livres volés dans une maison en ruines, cultivé, intelligent et ironique, Marqués va lui faire découvrir un monde inconnu où chacun détient une vérité sur le mort et sur un passé que la Révolution veut effacer.
» Au-delà de l’enquête menée sur la mort d’un homme, c’est du meurtre d’un île qu’il est ici question. Mais malgré la noirceur de son regard, Padura, qui garde foi en l’homme, veut croire à la résurrection prochaine de Cuba… »
Michèle Gazier, Télérama
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« L'ombre de Manuel Vazquez Montalban plane [...] entre sourires, sensualité et désespoir. [...] Et la nostalgie suinte à travers les pores d'une écriture qui peut tout dire : l'amour, la mort, la haine, le sexe, la solitude, sans jamais perdre de cette grâce qui est la vertu des grands écrivains. »Michèle GazierTELERAMA