Mario Conde a quitté la police. Il gagne sa vie en achetant et en vendant des livres anciens puisque beaucoup de Cubains sont contraints de vendre leurs bibliothèques pour pouvoir manger. Ce jour d’été 2003, en entrant dans cette extraordinaire bibliothèque oubliée depuis quarante ans, ce ne sont pas des trésors de bibliophilie ou des perspectives financières alléchantes pour lui et ses amis de toujours qu’il va découvrir mais une mystérieuse voix de femme qui l’envoûtera par-delà les années et l’amènera à découvrir les bas-fonds actuels de La Havane ainsi que le passé cruel que cachent les livres.
Au-delà du roman noir, Leonardo Padura écrit un beau roman mélancolique sur la perte des illusions, l’amour des livres, de la culture, et de la poésie des boléros. On reste longtemps marqué par l’atmosphère de ces brumes cubaines.
«On se croirait dans un roman noir à la James Ellroy, mais au rythme havanais, à la recherche du temps perdu depuis la révolution…» – G. Chérel, Le Point
«Ce beau roman aux allures de manifeste est surtout la chronique d’une misère que nul ne sait désormais tenir en respect.» – D. Peras, Le Figaro littéraire
«Il exhume la mémoire littéraire, musicale et politique d’une île qui, dans la faim et l’épuisement, s’éteint.» – P. Lançon, Libération
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« Avec ce petit chef-d’œuvre, Leonardo Padura […] poursuit sa rénovation du roman policier cubain. »Yves RogisterENCRE NOIRE
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« Leonardo Padura [...] décline l'un des plus beaux thèmes du roman noir : la fascination éperdue pour une femme dont la trace se perd dans le passé. [...] L'écriture élégante et charnelle de Padura exalte une nostalgie entêtante qui prend inexorablement à la gorge. »Christian GonzalezMADAME FIGARO
RADIO PFM – Émission Noir c Noir, Guy Lesniewski